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Le dominicain

Albert Lévesque entre au noviciat des dominicains de St-Hyacinthe le 25 juillet 1923, à l’âge de 20 ans. D’une durée de cinq ans, le noviciat s’amorce par la prise de l’habit qui a lieu le 3 août. Selon la coutume religieuse, afin de souligner leur changement de vie, les jeunes novices doivent changer de nom de baptême. Albert Lévesque demande alors de porter le prénom de Georges, celui de son père. Mais comme il n’existe pas de Saint-Georges dans l’histoire des dominicains, ses supérieurs lui accolent le prénom d’Henri en référence à Henri Suso célèbre dominicain du XIVe siècle. Le frère Georges-Henri Lévesque entame donc une année de noviciat à St-Hyacinthe, une année d’adaptation et de familiarisation avec la vie religieuse, une vie rude et sévère, ponctuée par l’office de nuit, la prière, la chorale, les repas en silence, le jeûne et les travaux intellectuels. 

Le 5 août 1924, Georges-Henri Lévesque part pour le couvent des dominicains à Ottawa pour étudier quatre ans de théologie et deux ans de philosophie. Il choisit comme père spirituel le père Benoit Mailloux à qui il confie son intérêt pour les activités sociales, celui-ci l’encourage fortement dans cette voie. C’est lors de ses études qu’il découvre les écrits et la pensée de St-Thomas d’Aquin, qui seront la base de son action future. Il fait sa profession solennelle le 4 août 1927 et son ordination sacerdotale, le 25 avril 1928. C’est à Roberval, dans sa paroisse natale, qu’il officie sa première messe solennelle en présence de ses parents et de sa famille, le 29 juillet 1928. Il retourne ensuite à Ottawa pour terminer ses deux dernières années de théologie, passer son examen de lectorat et écrire sa thèse qui portera sur l’amour de soi. 

CRÉDITS