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Son éveil social

Au Séminaire, le jeune Albert s’implique dans plusieurs activités parascolaires, dont l’orchestre où il est premier violon et la fanfare où il joue du petit tambour. Il participe aussi aux activités du cercle Racine, de l’Association catholique de la jeunesse canadienne, dont il devient le président local en plus d’occuper le poste de secrétaire de l’Union régionale. Ce mouvement a pour but de développer chez les jeunes des sentiments catholiques et nationaux dont la devise est Piété, étude, action. Sous la direction de laïcs et de prêtres, l’adolescent apprend à discuter et à travailler en équipe, à préparer des discours et des conférences et à défendre ses positions.

C’est lors de son année en belles-lettres qu’Albert confie son intérêt pour l’action sociale à Mgr Eugène Lapointe, alors supérieur du Séminaire. Ce dernier lui suggère de lire Ma vocation sociale d’Albert de Mun. Aussitôt, le jeune Lévesque s’empresse d’écrire une dissertation sur sa lecture. Cette dernière fut un élément déclencheur pour ses études en sciences sociales.

CRÉDITS