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Département d'économique

Le département d’économique est fondé en 1943 et Paul-Henri Guimont en est le premier directeur. Les étudiants de la première cohorte des finissants, Maurice Lamontagne et Albert Faucher viennent entreprendre leur carrière de professeur au département d’économique, après avoir complété des études supérieures, respectivement à Harvard et à l’Université de Toronto. Ils contribuent à mettre en place le département avec les professeurs d’expérience Paul-Henri Guimont et Jean-Marie Martin. Ce dernier succède au premier comme directeur du département de 1946 à 1951, ensuite c’est Maurice Lamontagne qui prend la direction de 1952 à 1954 et Albert Faucher de 1954 à 1956.

Le premier programme d’enseignement et de recherche mis sur pied au département est basé sur la connaissance de l’histoire économique et les théories économiques, ainsi que sur les méthodes quantitatives. Les étudiants de première année, toutes disciplines confondues, peuvent suivre les cours de Technique du travail intellectuel, Philosophie économique, Philosophie de la coopération et Principes généraux d’économie politique. Quant aux étudiants de deuxième et troisième année, ils peuvent choisir parmi plusieurs cours d’économie, dont : Statistique économique, Géographie économique, Théories économiques, Histoire économique du Canada, Industrie canadienne et Économie contrôlée : expérience canadienne.

C’est en 1959 que la Faculté réduit à une année les cours communs à tous les étudiants. Le département d’économique en profite pour spécialiser son programme et offrir plus de cours en économie appliquée, en mathématique et en statistique. C’est au cours des années 1960 que le département met en place quelques groupes de recherche et des laboratoires, dont celui d’économétrie. Il s’occupera surtout de théorie et d’analyse économique. En 1994, le département d’économique appliquée à la gestion, de la Faculté des sciences de l’administration est fusionné avec le département d’économique et il est rattaché à la Faculté des sciences sociales.

CRÉDITS