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L'avenir des premiers étudiants

Les premiers étudiants de l’École qui sont au nombre d’une soixantaine proviennent de tous les milieux sociaux et intellectuels, ainsi que de diverses régions du Québec. Il y a parmi eux, des prêtres, des journalistes, des professionnels et quelques femmes; la majorité d’entre eux ont la jeune vingtaine et sortent tout juste des Collèges classiques. Ils se sont tous inscrits à la nouvelle École du père Lévesque avec la conviction de venir se former et se préparer à accomplir des tâches importantes pour la société québécoise.

Mieux connaître sa société et aider ses contemporains à améliorer leur sort, tel est le désir commun des étudiants en sciences sociales. Mais ceux-ci doivent faire face dès le départ aux préjugés des étudiants des autres facultés, ainsi que de la société en général qui les voit comme des rêveurs, des réformateurs en herbes et de futurs chômeurs. Heureusement, les étudiants du père Lévesque peuvent compter sur sa foi inébranlable en leur avenir. Ils les encouragent sans cesse en leur disant que la société a un besoin réel de leurs services. À l’initiative du dominicain, l’École va très tôt offrir un service de placement pour les étudiants et réussira à leur trouver des emplois, notamment dans différents ministères du gouvernement fédéral, dans les mouvements syndicaux et les organismes coopératifs. Quelques années plus tard, ce sont les employeurs qui demanderont directement au doyen des candidats formés à sa Faculté des sciences sociales.

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